On continue dans les Balkans

Hé hé ! Nous voilà de retour !

Nous avons dû passer une dernière nuit en Croatie avant Mostar…Au bord d’un lac, nous avons sorti le kayak.

Et roule ma poule, nous voilà sur motivés pour la Bosnie, pays où nous ne pensions pas mettre les pieds. 1h d’attente pour passer la douane…une chaleur de fou…

Notre but ce jour là c’est Mostar…

Au cœur de la vallée Neretva, Mostar est surtout connue pour son fameux pont détruit par les forces Croates pendant la guerre (reconstruit depuis). La vieille ville est très jolie (mais très petite, dommage). On commence à sentir l’orient, et ça ça nous plait!

Les glaces étaient bonnes ! Là on a commencé à manger local…

À une trentaine de kilomètres de là nous avons trouvé un camping buena onda, histoire de refaire le plein d’eau, faire des lessives tranquillou… et surtout poser les enfants… Le Green Park est géré par Sandra, une vraie femme d’affaires ! De là nous avons poursuivi notre visite de cette petite partie de la Bosnie mais qui en dit long sur ce pays…

Les cascades de Kravica

Village de Pocitelj

Ici faire le toit d’une maison c’est une mission…

Étant donné les prix, nous avons mangé traditionnel ! On a adoré le cevapi, hamburger local fait de viande de porc, bœuf et agneau…

J’en reviens au camping, pour dire qu’il était vraiment bien pour les enfants, au bord de la rivière, avec un parc de jeu…

C’est ainsi que s’est formé une joyeuse troupe, faite d’une famille franco-anglaise vivant en Slovénie, et d’un couple de République tchèque. Mettez le tout dans un shaker, secouez et hop!

A gauche les tchèques Thérèsa et George, puis les « slovènes » Debbie, Antoine et leurs enfants Lola et Benicio (pardon si j’écorche les prénoms).

A vous, cette rencontre était belle…

Sur cette partie du voyage, la Bosnie est notre coup de cœur, complètement inattendue et carrément surprenante…

La suite vous l’aurez dans les jours à venir, notre périple serait bien trop long à raconter dans un seul message, nous avons passé beaucoup de pays depuis.

Debbie, Antoine, comment a été le Montenegro ?

Si nous postons ce message, c’est que nous sommes arrivés en Grèce…

Doigt de pied en éventail, au bord d’un lac, tout ce qu’on aime…

À plus!

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Quelques nouvelles

Juste quelques lignes pour dire que finalement nous sommes restés un peu en Bosnie, ne vous inquiétez pas les parents, tout va bien !  Nous partons au Monténégro aujourd’hui et trouverons une puce locale pour vous appeler.

La Bosnie c’est super, on vous raconte tout très bientôt!

Bisous

La Croatie

Voilà quelques jours que nous sommes en Croatie. Nous avons parfois un décalage avec les articles que nous publions, Clet et Alison, Rijeka est bel et bien derrière nous. Magnifique panorama d’ailleurs !

Nous descendons un peu vite mais nous sommes en pleine saison touristique, et nous en faisons les frais (beaucoup de monde et prix qui grimpent en flèche). En partant à cette période, c’était à prévoir, et c’est ce qui nous effrayaient un peu à propos de la Croatie.

Première étape en Istrie et premier bivouac déniché grâce à Ioverlander, application qui permet à tous voyageurs de trouver un plan pour dormir gratuit ou à bas coût. Très utile!

Voilà donc notre spot de rêve…

Les pieds dans l’eau, super pour les enfants et les parents. On a carrément sorti le kayak et on est allé faire un petit tour en famille, la mer était très calme.

C’était tellement parfait…ça ne pouvait pas être vrai. Nous étions une bonne dizaine de campeurs dans ce coin là, et nous sommes tous fait réveillés à 7h par la police pour nous prendre une belle prune de 1000 kunas (monnaie Croate, 1€=7 kunas). Environ 130€ notre coin de paradis !

Ça rigole encore moins qu’en Slovénie!Ici ils nous ont pris les passeports, règlement immédiat, et nous sommes fichés. C’est à dire que si nous sommes repris à camper sauvage dans les 60 jours, le montant de l’amende s’élève encore et je n’ai pas osé demander à combien !

Du coup nous sommes sages, mais ça nous coûte plus cher que prévu.

Nous nous sommes un peu éloignés de la côte et dès qu’on quitte cette zone, on voit bien les dégâts de la guerre. Rappelez-vous cette guerre qui opposa la république de Croatie et l’Armée populaire yougoslave ainsi qu’une partie des serbes de Croatie, et qui dura de 1990 à 1995.

C’est étrange cette différence entre la côte où on ne voit plus aucune trace de l’histoire et le reste du pays. On traverse de petits villages, des maisons sont détruites, abandonnées ou criblées de balles.

Le trajet ce jour là a été plutôt calme…

Et puis la route continue et nous passons à nouveau des cols avec de superbes paysages…

Il y a des îles un peu partout le long de la côte, ça donne une vue magnifique.

Et puis il y a eu le foot ! The place to be pour la finale non?! Nous étions à Nin, petite bourgade de 1500 habitants. Rediffusion sur la place du village, et les Croates étaient à fond!

Et puis ils ont perdus ! On a gagné surtout !!! Mais ils ne l’ont pas trop mal pris.

On n’était pas beaucoup de français, mais le peu de français rencontrés étaient bien sympathiques.

Nous sommes à Brodarica , entre Zadar et Split depuis quelques jours. C’est un village sur la côte. Il y a une minuscule île (Krapanj) juste en face, accessible en 10 minutes par bateau.

Nous sommes également à côté d’une autre ville, Šibenik. Nous y sommes allés en vélo hier, et la vieille ville est très mignonne, petites ruelles en pavées étroites, une cathédrale et au moins 3 églises rien qu’au centre qui valent le détour.

En résumé tout va bien!

La Croatie se termine pour nous demain. Nous faisons une étape à Mostar en Bosnie, puis le Monténégro. Ce n’est qu’après que vous aurez de nos nouvelles, ces 2 pays ne font pas partie de la zone européenne (pour nos forfaits) nous n’aurons plus de téléphone donc d’internet!

Merci à vous pour vos messages, et à Bientôt !

En Lovénie, suite et fin…

Nous étions donc à Ljubljana, sous la pluie. Ça a duré une journée complète, et c’était pas une petite bruine…

On a tout de même fait une tentative de balade dans la ville mais franchement, il pleuvait trop. Imaginez l’énervement des petits après une journée dans notre petit espace, ça nous a donné un aperçu (et confirmation) de ce qu’il nous faut: du soleil!

Le lendemain c’était mieux mais plus bref car nous devions reprendre la route.

Nous avons sillonné les ruelles de cette ville franchement sympathique, et petite qui plus est, ce qui nous allait bien.

La place Preseren, cœur de Ljubljana, et l’église Franciscaine de l’Annonciation.

Et alors là, quelque chose d’incroyable s’est produit. Nous sommes tombés nez à nez avec un ours!

Pablo était comme un fou, il a fallu qu’on revienne le voir plusieurs fois.

On avait ensuite prévu de passer quelque jours dans le sud de la Slovénie, au bord de l’Adriatique.Il y a en gros 3 villes au bord de la mer. Cette partie de la Slovénie et très petite, prise entre l’Italie et la Croatie. Et là on a déchanté, tout accès interdit au camping car, il fait aller se parquer dans des enclos à camping car (qui nous dépannent bien parfois mais là c’était pas trop comme ça qu’on voyait la chose).On est restés sur notre faim, il y avait des villes qui nous semblaient vraiment bien, Koper en particulier pour son centre type vénitien.A force de tourner en rond à se demander comment faire, et bien on a décidé de filer à quelques kilomètres de là, en Croatie. La Lovénie, c’est fini ! Mais on y reviendra parce que c’est vraiment joli et paisible, et qu’il nous reste des choses à voir, hors saison cette fois-ci !A bientôt en Croatie !

En Lovénie…

Pablo, on est dans quel pays ?

Euh…en…Lovénie !

La vérité sort de la bouche des enfants.

Après l’italie, la Slovénie nous offre montagnes verdoyantes, rivières translucides, une atmosphère calme et sereine…tout ce dont nous avions besoin après l’Italie . Ce qui correspond totalement à l’image que nous nous en étions fait.

Dès le 1er jour nous passons par des cols escarpés ( en utilisant le frein moteur papa Caco), de petites routes sinueuses en longeant de jolies rivières. Nous sommes enchantés.

En haut d’un col, le route est barrée. Nous nous apprêtons à faire demi tour quand un type haut perché dans sa montagne nous interpelle.

Hé ! Vous! Au lieu de garder le nez sur votre carte, levez la tête et parlez au gens! La route est barrée mais vous pouvez passer…(le tout en anglais bien sûr, le Slovène est pire que le chinois pour nous).

Mmmm…il a raison le monsieur…

Et puis tout là haut, les gens ont l’air content de nous voir passer, on nous fait de grands signes et de grands sourires, ça nous donne envie de nous arrêter papoter.

Plus tard on pose le bivouac dans une petite forêt près d’un bled un peu touristique, type semi montagne, beaucoup de belles balades à faire à pied et en vélo.

On s’est vraiment régalé…Grosse envie de partager ça avec vous.

On a pris le temps de faire notre tambouille: lessive, vaisselle, Pablo s’est amusé avec son camion dans le chemin de terre, Gaël s’éclatait sur sa couverture, et Papa s’est mis à la pêche (oui au harpon, oh ça va, on n’a pas de canne à pêche).

Super surprise, il nous a ramené une truite ! (2 en réalité mais la deuxième sitôt posée hors de l’eau a eu dans l’idée d’y retourner). C’est pas grave, ça nous a quand même fait notre repas du soir et miam, que c’était bon!

Petite anecdote à suivre…lors d’un autre bivouac, super plan au bord d’une rivière là aussi…

Bonne soirée, tout le monde fait dodo et Gaël se réveille aux alentours des 6h du mat’…

Julien me dit au bout d’un moment, Ah, tiens, voilà les flics ! (On bivouac sauvage)

Et zut, nous voilà bon pour un petite sermon et tout ira bien!

Que nenni mon ami! Le bon monsieur nous demande 83€ par personne, ou alors 41,5€ (toujours par personne) payable de suite.

D’habitude nous avons au moins un avertissement.

Concertation…

Vous prenez la carte bancaire ?

Seulement du cash….

Ah! Alors nous passerons au commissariat pour vous régler !

Il nous dit de se retrouver au camping du village pour régulariser notre situation.

Je vous laisse deviner la suite, on s’est fait la belle, et tant pis pour la balade en vélo prévu ce matin la!

Ce n’est pas une arnaque, le camping sauvage en Slovénie est très mal par la police qui ne rigole pas avec ça. (Mieux vaut bien se planquer).

Plus tard nous sommes allés du côté de Bled, mais trop envahi par les touristes nous avons passé notre route.

Pour preuve:

Gorge de Vintgar, à côté de Bled.

Sûrement magnifique en hors saison mais en plein mois de juillet, trop de touristes et pas la meilleure période pour le débit d’eau.

Là nous sommes à Ljubljana, la capitale, sous la pluie…

D’autres nouvelles a venir !

J’ajoute un petit mot pour vous remercier des commentaires que vous laissez qui nous font plaisir !

A plus!

ITALIE : chaleur et populations…

Le lac de garde se trouvait sur notre route, juste après avoir passé Milan.

Après les derniers jours, voir même semaines, bien mouvementés en France, nous avons décidé de souffler quelques jours et de mettre notre maison sur pattes au repos.

On a trouvé un camping plutôt sympa, perdu au milieu des oliviers, qui surplombe le lac de garde.

De là, nous n’avons bougé qu’en vélo.

Les photos parlent d’elles-mêmes, c’était chouette et reposant. Mais ce n’était qu’une brève parenthèse à notre voyage, notre petite vie de bohème a repris son cours très rapidement.

L’étape suivante sur la carte, c’était Venise. On y a réfléchi, encore réfléchi, et puis décidé que finalement nous passerions à côté. Venise, Nous y sommes déjà allé, et nous savons que ce n’est pas forcément simple avec les enfants.

Alors nous nous sommes arrêtés à Caorle. Caorle, c’est la petite Venise.

Au bord de l’Adriatique, elle tient son nom à cause de ses jolies petites maisons colorées.

Effectivement, il y avait la mer. Digne du sud de la France… Des parasols, des serviettes partout, et du monde en veux-tu en voilà.

Ça, c’est pas trop notre truc (d’autant plus que nous dormions sur un parking en bord de ville). Mais les enfants, c’était parfait pour eux. Sable tout doux, mer en pente douce, énorme jeux de plage.

Là encore, une fois le bivouac trouvé, nous laissons le camping-car sur place et nous déplaçons uniquement en vélo.

Caorle était notre dernière étape en Italie.

En résumé pour l’Italie : cette petite escapade nous a permis de nous retrouver tous les quatre, mais a surtout permis à chacun de prendre tout doucement ses marques.

C’était très chouette, mais nous avons passé beaucoup de villes, il y a déjà énormément de touristes, et il fait très chaud.

En contrepartie, les Italiens sont très accueillants, ils ont toujours eu un petit mot sympathique pour les enfants, et nous nous sommes régalés de leur charcuterie. Le peu de pâtes et pizza que nous avons mangé était un délice.

A plus! En Slovénie!

Et que s’est il passé après…

Après, nous avons rangé les mouchoirs, et sorti la carte routière.

La première étape était le Mont Cenis, nous avons bien roulé, et à 18h, nous étions au bord du lac, la table et les chaises de camping sorties, le saucisson, et deux bonnes bières. Les enfants couraient après les vaches en slip, surtout Pablo.

Et oui, Gaets, les enfants ont bien dormis !

C’est juste après que les choses se corsent. Nous remballons les affaires, et prenons la direction de l’Italie.. Nous entamons la descente du col du mont Cenis.

Nous n’allons pas vous expliquer tous les détails, mais pendant la descente, nous avons commencé à sentir le plastique brûlé. Pas de bol, j’étais au volant.

Je ne croyais pas trop que ça pouvait arriver, mais comme dans un film de James Bond, au détour d’un virage, quand j’ai appuyé sur la pédale de frein, plus rien.

PANIQUE À BORD!!!

Mais vraiment, PANIQUE À BORD!!!!!

J’ai dit à Julien, y’a plus rien ! J’ai plus de freins ! Nous prenions de la vitesse.

Par miracle, Julien a réussi avec le frein à main, dans un élan de lucidité à arrêter le camping-car. La pente, qui était sévère au début, est devenue plus douce. Quelle chance !

Vraiment, je vous jure, nous avons eu de la chance.

Inutile de vous dire que nous n’avons pas essayé de continuer comme ça.

Résultat:

Vous me croirez si vous voulez, mais…

Oui, c’est à côté de lui que nous nous sommes arrêtés… comme quoi !

Nous avons donc passé notre première journée de voyage, dans un garage. Mais un garage italien ! Et le garagiste a été formidable. La réparation des freins a été faite dans la journée.

Je fais donc la publicité de Matteo, garage Emmeti, à Susa. Matteo, et tout le personnel du garage, ont été à nos petits soins.

Matteo nous a même aidé à trouver un endroit pour dormir, et autres nécessités dont nous avions besoin. Grazie Matteo!

Aujourd’hui , le voyage a repris son cours…

Il fait chaud, pour l’instant on roule pas mal, demain on passe Milan.

Nous vous donnerons des nouvelles dans quelques temps.

Nous pensons bien à vous, gros bisous de nous quatre !

Le jour J…

Le jour J ne peut pas arriver sans dire au revoir aux amis, la famille, c’était déjà fait…

Vendredi soir nous avons réuni les proches du Bugey et alentours pour un dernier coucou, ou plutôt dernier coup…

Oui, c’est vrai, il n’y a que des filles. Mais c’est parce que les garçons n’ont pas voulu jouer le jeu !

Et oui, les enfants aussi !

Magali nous a même fait un gâteau spécial pour le départ.

Et voilà, la fête passée, il a fallu s’atteler à ranger la maison pour pouvoir partir.

Le départ n’a pas été sans émotions…

Il y a même une petite vidéo du grand moment.

Je n’exagère pas quand je dis que ça a été très dur.

Alors merci à tous, vous qui, de près ou de loin, avez été présents, d’une manière ou d’une autre jusqu’au petit détail.

À nos parents, qui nous ont accueilli, et supporté pendant plusieurs semaines!!! Et qui ont mis la main à la pâte chacun à leur manière.

Nous avons une pensée pour vous ce soir, et à tous nous disons merci.

À bientôt, c’est aussi grâce à vous, que ce voyage est possible.